jeudi 11 décembre 2008

Journée des métiers

Le 27 novembre dernier, l’école a organisé, comme chaque année d’ailleurs, la journée des métiers spécialité informatique.

La journée a commencé dès 9h30 du matin avec le mot du directeur de l’école qui a profité du moment pour annoncer la pose de la première pierre du bloc constituant une extension de l’ENSICAEN mais sur le même site, c'est-à-dire le campus 2. Ainsi, le vendredi 28 novembre à 11h, nombreuses personnalités dont professeurs, chercheurs et élèves ont assisté à l’événement…

A 10h, commencèrent les présentations des anciens élèves de l’école. Le premier était un chercheur travaillant dans la société EXALEAD basée à Paris. Il était un ancien étudiant de l’école en 2000 et il a passé près de huit ans dans cette entreprise. Bien évidemment, Xavier Roche, a commencé par introduire l’entreprise. EXALEAD est une société de recherche et développement dont le principal objectif est de finaliser son projet, le moteur de recherche EXALEAD. Ce moteur, méconnu du grand public, et caché derrière les géants du secteur en l’occurrence Google, a toutefois des particularités et des innovations qui le rendent crédible. Par exemple, la recherche des informations à l’intérieur des fichiers multimédia et ce grâce au moteur VOXALEAD qui combine les textes d’EXALEAD et la reconnaissance de voix de LIMSI pour donner une transcription des paroles permettant de mieux naviguer dans les vidéos. Outre la description des secteurs d’activité de l’entreprise, Xavier Roche nous a épatés par la démonstration de ces moteurs de recherche.

A 10h45 était l’heure de la pause, le temps pour moi de se dégourdir les jambes et surtout de réfléchir vis-à-vis à ce que j’ai entendu le matin. Xavier Roche a bien présenté le secteur dont lequel il travaille, mais je me posais sans cesse une interrogation - cette question a été déjà posée dans l’amphi par un de mes camarades mais la réponse de Xavier ne m’a pas convaincue : Quelles sont les ressources d’EXALEAD ? Et pourra-elle rivaliser avec GOOGLE par exemple ?

Pour moi, c’est essentiel et primordial que, lorsque le moment sera venu pour choisir dans quelle société je vais travailler, il faut que je connaisse les objectifs de cette entreprise et comment je dois procéder pour aider l’ensemble du staff à aboutir à ces finalités. J’ai beau réfléchi et j’ai abouti aux constations suivantes : Je ne crois pas que je suivrais Xavier Roche dans son parcours, car, il fallait au début choisir la majeure Imagerie pour le deuxième semestre ce qui ne m’attire pas, et aussi, il fallait s’aventurer dans le domaine recherche et développement qui s’avère pour moi un domaine très vaste et difficile à supporter.

11h était l’heure pour que Sandrine Dos Santos, qui n’est pas ressortissante de l’école, nous présente un logiciel 3DVIA VIRTOOLS.

La matinée finie, il est midi, tout le monde allait manger et se reposer deux heures pour revenir à 14h et assister aux présentations des anciens élèves de l’école de la majeure monétique.

A suivre...

Le conseil

Comme chaque année l’ENSICAEN a organisé une journée des métiers. Une journée où des anciens de l’ENSI viennent nous exposer leurs parcours, et l’après ENSI. Cette année on a eu droit a différents parcours, entre autre, un ingénieur qui a fait son parcours au sein d’une société high-tech, l’évolution d’un ingénieur dans une SSII spécialisé en monétique ou encore un jeune diplômé qui travaille dans une PME spécialisée dans la sécurité informatique. Ces parcours m’ont plus ou moins intéressé, mais pas au point de les développer ou d’en parler pendant des heures. Par contre, un parcours m’a particulièrement intéressé : celui d’une responsable de projet de maitrise d’ouvrage chez BNP PARIABS qui a pu devenir manager dans peu de temps. Ce qui m’a attiré n’est pas la rapidité de l’évolution de sa carrière ni la grosse boite dans laquelle elle travaille mais plutôt le domaine de son travail à savoir le conseil. Un domaine que j’ai évoqué lors de mon dernier billet. Malheureusement je n’ai pas eu droit à sa présentation power point. Je vais donc présenter à ma manière ce domaine que j’ai qualifié comme étant la voie royale pour des profils sortis des écoles les plus prestigieuses. Le rôle des conseils en management est d'assister les dirigeants dans leurs tâches, qu'il s'agisse d'apporter : une aide à la réflexion et à la décision, la solution à une situation de crise ou une aide à la stratégie de transformation. Dans tous les cas, l'objectif principal est d'adapter les entreprises aux changements et assurer le progrès et la pérennité dans un contexte de plus en plus mouvant et complexe intégrant la mondialisation des marchés, la spécificité grandissante des technologies, le nivellement des facteurs de compétitivité, la soudaineté des alliances.
Le changement peut concerner aussi bien des aspects matériels : ligne de production, création de nouveaux produits, service commercial, systèmes d'information que des aspects "immatériels" comme la stratégie, l'organisation de l'entreprise, son management.

On distingue différent domaines d’intervention. J’en citerai les domaines qui m’intéressent à savoir les systèmes d’information l’accompagnement au changement, les technologies, la monétique et le e-business. J’ai une certaine préférence pour les systèmes d’information ce domaine concerne l’application de nouvelles technologies, l’audit informatique, la gestion des grands projets informatiques, intégration des systèmes et la stratégie informatique. Dans ce domaine on recherche une forte motivation, de la rigueur, un esprit d'initiative, une forte créativité, une compréhension rapide de situations complexes, une capacité d’analyse et de synthèse, une grande capacité de communication et d'adaptation et la capacité de convaincre et de fédérer les personnes.


samedi 6 décembre 2008

Le réseau social professionnel en ligne.

Depuis un peu plus de deux ans, des sites de mise en relation professionnelle voient le jour en France. Déjà très répandus aux États-Unis, ces sites connaissent un essor considérable dans l’hexagone. Ils s’appellent LinkedIn, Xing, Viadeo, 6nergies ou encore Piwie, sont simples d’usage et permettent d’élargir dans un temps record ses relations professionnels. Là où l’on avait pris l’habitude de se retrouver dans les associations d’anciens élèves pour développer son réseau d’influence, les réseaux sociaux professionnels en ligne apportent une réelle valeur ajoutée afin d'élargir le champ de nos contacts.

Le concept des sites de networking social se fonde sur la théorie des six degrés, qui démontre que le degré maximum de séparation entre deux individus est de six personnes ( Article du JDN du 20/08/03). Même si Friendster n'est pas le premier site à mettre en pratique cette théorie (en France notamment, le site de propagation de petites annonces iPropi existe depuis l'été 2002, Article du 06/08/03), il est assurément celui qui a rencontré le plus de succès jusqu'à présent.

Grâce à Internet, les pratiques liées aux cercles sociaux professionnels ont été révolutionnées. Elles ne sont plus réservées à des classes sociales privilégiées. En effet, les sites de mise en relation professionnelle sont accessibles à tous. Et c’est ce qui fait toute leur force.

Ces plates-formes sont d’abord un merveilleux outil de recrutement. D’après une enquête parue dans le journal du Net (du 15/05/07), 48,2% des usagers utilisent ces réseaux pour recruter ou changer d’entreprise. Avec plus de 9 millions de membres pour Linkedln, un million pour Viadeo, les entrepreneurs peuvent effectivement accéder en quelques clics à tout type de profil et se montrer exigeants vis à vis à la clareté et au contenu de votre profil ( parcours pédagogique et professionnel ). Mais la fonctionnalité des réseaux est bien plus étendue. Ils permettent aussi de trouver des clients, des collaborateurs, ou encore d’établir des nouveaux partenariats financiers ou commerciaux. De plus, la richesse des bases de données de ces réseaux sociaux virtuels modifie considérablement les attentes. La transparence, le partage et les recommandations sont les principes de base des sites de mise en relation professionnelle. Il ne vous reste plus qu’à vous créer une identité numérique pertinente.


>> Les règles d'or de mise en oeuvre : <<

1) Soigner son identité numérique : Lors de l’inscription à un site de mise en relation professionnelle, il est indispensable de définir au mieux son profil afin de bénéficier de la meilleure visibilité possible.

2) Inviter un maximum de contacts : Plus vos contacts sont nombreux, plus vous aurez de chances d’être contacté ou recommandé.

3) Participer à des espaces communautaires thématiques : Une bonne façon d’approfondir ses relations et d’échanger des bons tuyaux. Mais attention, ce n’est pas le lieu pour vendre vos services : vous risqueriez de faire fuir vos interlocuteurs.

4) Se rendre au minimum une fois par semaine sur la plate-forme à laquelle on est inscrit : Pour répondre aux invitations ou en lancer de nouvelles et mettre à jour son profil.

mercredi 3 décembre 2008

Les secteurs d'activités et les fonctions les mieux rémunérés

Dans le cadre de notre définition de notre projet professionnel on est amené à faire le choix entre plusieurs fonctions dans plusieurs secteurs, cependant il y a des secteurs plus rémunérateurs que d’autres ainsi que certaines fonctions qui font aussi vraiment la différence, l’idéal bien sur est de cumuler les deux. Je me suis donc intéressé à ces fonctions dans quelques secteurs qui peuvent être les nôtres dans pas longtemps.

Le salaire est en effet un paramètre important dans notre choix c’est un moyen qu’utilise les sociétés pour recruter et ensuite motiver ses salaries.

Je me suis intéressé tout d’abord a un secteur qui rassemble plus de 49,4% des ingénieurs à savoir le secteur d’industrie, qui s’est avéré ne pas être le plus rémunérateur car les marges bénéficiaires sont étroites. Le salaire médian des 30-44 ans est de 55 000 euros par ans (ce qui peut paraitre énorme pour un étudiant !! ). C’est les ingénieurs qui occupent des fonctions commerciales qui s’en sortent mieux grâce aux variables, et il faut savoir que le salaire dépend de la taille de leur structure et du chiffre d’affaire généré.

Un secteur qui m’intéresse un peu plus est le secteur de l’informatique un secteur qui face à la crise se maintient, à l’exception notable des éditeurs de logiciels qui vont plus s’investir sur des projets de transformation, d’optimisation et de rationalisation du système informatique. Les directeurs de projet, les directeurs de programme et les architectes réseaux vont donc être très demandés. Il faut savoir que les salaires dans ce secteur varient entre 68K pour les responsables étude et développement et 115K pour les directeurs des systèmes d’information.

Un autre secteur qui m’attire un peu plus, notamment pour ses salaires élevés, à savoir le secteur du conseil, à noter que les élèves ingénieurs de l’ENSICAEN s’intéressent de plus en plus à ce secteur spécialement pour faire de l’assistance à la maitrise d’ouvrage. Les cabinets de conseil sont friands d’ingénieurs dont ils apprécient les capacités d’analyse et l’expérience de terrain. Trois fonctions clés de se secteur : Consultant, il gère tout ou une partie d’une mission pour un client leurs salaires varient entre 70K et 90K. Chef de projet / Manager, sa mission principale est d’augmenter le chiffre d’affaires de ses clients. Il encadre une équipe de consultants. Son salaire varie entre 120K et 180K. Partner, il a pour mission de trouver de nouveaux clients et c’est lui qui a la part du lion, son salaire varie entre 250K annuel minimum et 300k maximum. Il faut savoir que les cabinets de conseil en stratégie représentent la voie royale pour les profils sortis des écoles les plus prestigieuses ou dotées d’un MBA avec des rémunérations de 20% a 30% supérieures aux autres.

Source : cabinet François Humblot.

Site de l’APEC