jeudi 8 janvier 2009

Journée des métiers

La journée des métiers de l’ENSICAEN de l’année scolaire 2008/2009 a été chargée et mouvementée.

Ceci étant dû à la présence d’anciens élèves de l’école qui viennent, comme chaque année d’ailleurs, présenter leurs expériences aux jeunes et futurs ingénieurs, Nous.

Ce que je vais détailler ci-dessous concerne en premier lieu les élèves de la section informatique, surtout ceux qui projettent de suivre la majeure monétique. Pourquoi ?

Parce que le monsieur, lequel je vais présenter, est un ancien élève de l’école ayant choisi la monétique comme spécialité en deuxième et troisième année.

Cet homme s’appelle Enguerran BAZONCOURT. Il faisait partie de la promo 2000. Il travaille actuellement au sein du groupe GFI et GFI Monetic, dans un centre de compétences monétiques et moyens de paiement basé en France.

Le but de sa présentation était de montrer l’ensemble des étapes nécessaires pour devenir un chef de projet dans une entreprise d’où l’intitulé de son exposé : Évolution vers le métier de Chef de projet au sein d’une SSII Spécialisée.

Tout au début, M.BAZONCOURT a commencé par introduire brièvement l’entreprise dans laquelle il travaille. Le groupe GFI est un groupe international, ayant des arborescences dans au moins neuf pays différents, en Europe, en Afrique et même en Amérique. Ce groupe emploie, selon l’effectif de Décembre 2007, à peu près dix milles personnes dont 90% en Europe.

Les domaines touchés par ce groupe varient entre l’Industrialisation avec les centres d’expertises, les centres de services et les infrastructures de production, les Offres avec le e-business, les solutions monétiques SIRH et l’ERP, et finalement les Métiers avec plusieurs branches tels que les Télécommunications, les Banques et Assurances, la Finance …

D’autre part, le groupe GFI Monetic est surtout spécialisé dans la monétique et les moyens de paiement. Les activités au sein de ce groupe varient entre le conseil, développement et formations. Les secteurs adressés sont surtout les banques, les industries, quelques pétroliers et le public.

Dans la seconde partie de l’exposé, Enguerran BAZONCOURT a parlé de son parcours professionnel et des étapes qui l’ont conduit à devenir un chef de projet.

Mais avant qu’il ne commence à détailler son CV, il a préféré donner un aperçu sur la chaîne monétique, de façon à ce que tout le monde pourrait, dans un temps ultérieur, comprendre les tâches qu’il allait présenter au fur et à mesure.

Ceci fait, M.BAZONCOURT a présenté son stage de fin d’étude au sein du Crédit Agricole, où son rôle était surtout la participation aux réflexions sur la mise en place de la carte Moneo. Il a insisté sur l’importance de ce stage dans un CV pour une recherche d’emploi ultérieure.

Puis, il nous a présenté son premier emploi. Son rôle consistait essentiellement dans la documentation et le développement de nouvelles applications en rapport avec les TPE existants. La question qui a été posée par un camarade à ce sujet était : Faut-il commencer par faire du développement lors du premier emploi ? M.BAZONCOURT était clair sur ce point. Oui, développer du code s’avère une connaissance nécessaire pour le métier de chef de projet. Car, premièrement, un chef de projet peut très bien œuvrer à la réalisation et à la validation d’un projet donc développer. Deuxièmement, un chef de projet doit être capable de comprendre ce que font les développeurs pour mettre en œuvre l’application ou le projet en question. Finalement, pourquoi gâcher nos compétences acquises suite à la formation qu’on a eue aux écoles d’ingénieurs dont le dessein est de maitriser le développement et exploiter ces connaissances dans l’innovation de la technologie.

Après ses missions sur les TPE, M.BAZONCOURT a été promu pour le poste de chef de projet avec des rôles bien particuliers.

Entre 2002 et 2005, il a suivi des formations sur des applications bancaires, privatives et de santé. On lui a associé de nouveaux rôles. Le plus important était l’encadrement des stagiaires et des débutants. Il a insisté sur les traits de caractère que doit posséder un chef de projet, en l’occurrence le social.

En devenant expert dans les TPE, M.BAZONCOURT voulu tenter des expériences internationales, d’où sa mission à INGENICO en Suisse qui a duré sept mois et sa mission en Canada qui a duré quinze mois.

Après 2007, ayant acquis de nouvelles compétences à l’étranger, il est revenu en France pour mettre en place deux projets grandioses pour BNP et Crédit Agricole et qui consistaient en la mise en place d’un nouveau serveur d’autorisations pour le premier et d’un nouveau système d’acquisition des automates pour le deuxième. Ici, M.BAZONCOURT a souligné l’importance de la maîtrise de l’anglais, car la plupart des interfaces à réaliser sont aussi dédiée aux anglais, américains et peut être à tout le monde.

M.BAZONCOURT a clôturé son exposé par une incitation aux élèves de l’école à rejoindre le groupe GFI. J’ai directement noté le mail où on envoie les candidatures de stages parce que pour moi, un parcours professionnel comme celui de M.BAZONCOURT est parfait. Le fait de commencer par développer pour devenir un chef de projet et d’acquérir des connaissances avant de tenter l’expérience internationale est ce dont j’ai rêvé dès que j’ai intégré cette école. Aussi, travailler dans une SSII me permettra de rencontrer divers clients, de me déplacer dans divers villes, voire divers pays et de pratiquer divers langues.

Etre un ingénieur


Etre Ingénieur c'est plus beau que beaucoup de choses, c'est plus beau qu'être homme d'affaire. C'est un métier plein, un métier qui a toujours été un des plus beaux métiers, puisqu'il a permis d'amener au monde et à l'humanité, sans arrêt, des possibilités plus importantes pour qu'ils se développent. Etre Ingénieur c'est jouir de cet esprit de l'innovation, de la création, de l'anticipation et de la rigueur. Dans la vie, quoi qu'on fasse, il est important d'acquérir une vraie crédibilité, une vraie légitimité. Et ce qui nous permet de devenir ingénieur, nous autorise absolument à devenir des hommes et des femmes tout à fait crédibles, tout à fait légitimes dans ce monde du 21ème siècle ou nous serions en plein dans la transformation.D'année en année, la technologie évolue à une grande vitesse, et cette transformation, les ingénieurs ne la suivront pas, ils la conduiront et la mèneront. L'ingénieur a l'habitude d'être confronté en permanence avec les faits, et les faits sont têtus, les faits ne trichent pas, et ont ne peut pas tricher avec eux.Pour en arriver à ce statut d'ingénieur complet, un critère primordial permet à des futurs ingénieurs d'arriver au sommet de ce métier. Les futures ingénieurs sont sans aucun doute très intelligents et bénéficient probablement de qualités exceptionnelles que les autres n'ont pas, mais cette analyse ne doit surtout pas s'arrêter là. Il y a un élément encore plus important à considérer dans ce succès, c'est le fait qu'ils ont une capacité plus grande que la moyenne des gens de ce faire aimer et de se faire apprécier des autres. On est tous d'accord pour dire que leur réussite est due en bonne partie d'abord parce qu'ils sont, ensuite parce qu'ils font et le dynamisme qu'ils déploient.Mais un fait demeure: c'est grâce aux autres s'ils obtiennent du succès puisque ces derniers leurs apportent de l'aide. Dans notre société, il est presque impossible de réussir seul. Par exemple, si vos affaires fonctionnent bien, c'est parce que vos clients vous font confiance, que vos employés vous soutiennent et que vous avez des partenaires fiables.Nous vivons dans un monde ou les autres occupent une place prédominante dans notre succès et le tout est relié à notre capacité de nous faire aimer de notre entourage et de nous faire aider des autres.
Demandez-vous ceci: les gens que vous côtoyer ont-ils le désir de vous voir réussir ou sont-ils indifférents face à vos succès? Si votre réponse révèle qu'il y a énormément de gens qui désirent votre réussite, alors vos chances de succès sont fortes. Cette mesure d'appréciation est ce que l'on pourrait appeler le "Quotient d'Amabilité" (QA). Car la définition du Quotient d'Amabilité serait: le niveau de bonheur et de bien être que vous créez chez les autres.En effet, plusieurs études révèlent que les personnes qui ont un Quotient d'Amabilité plus élevés que la moyenne ont beaucoup plus de chances de succès, que ce soit au travail, à la maison ou dans n'importe quelle activité. Ces mêmes études nous apprennent que le contraire est également vrai, c'est-à-dire que les gens désagréables ont énormément de difficultés à réussir. Ici ont ne parle pas de performance mais de niveau de bien-être que l'on génère chez les autres et le retour que cela nous apporte.En conclusion, les conseilles pouvant être bénéfiques à tous future ingénieur sont:
- être toujours passionné et heureux dans tout ce que l'on fait.
- c'est lorsque l'on est dynamique et que l'on dégage une joie de vivre que les autres nous apprécie le plus.
- démontrer de l'empathie, s'intéresser aux gens, les écouter attentivement, démontrer qu'on les comprend et s'assurer que notre sentiment d'appréciation dégage et reflète un profond respect envers eux. Leur accorder toute notre attention.
- se faire un devoir d'aider les autres, car plus on aide, plus on constate que ces derniers s'empressent de nous aider à leur tour.
- être sincère et intègre en tout temps. Les qualités les plus appréciées sont l'authenticité et la sincérité.
- prendre la peine de remercier les gens et leur porter une appréciation particulière.